lundi 26 septembre 2011

EXEMPLE DES CONDITIONS GENERALES A JOINDRE A UNE LETTRE DE MISSION D(EXPERTISE COMPTABLE

 1- DOMAINE D’APPLICATION

Les présentes conditions sont applicables aux conventions portant sur la mission (définir) conclues entre le cabinet XXX dénommé le professionnel comptable, membre de l’Ordre des experts-comptables, et son client.

2- DEFINITION DE LA MISSION

Les travaux incombant au professionnel comptable sont détaillés dans une lettre de mission ou une proposition de mission et sont strictement limités à son contenu. Toute prestation complémentaire devra faire l’objet d’une information préalable du client afin que celui-ci soit en mesure de manifester son accord.

3- DUREE DE LA MISSION

La mission (définir) est conclue pour une durée d’une année correspondant à l’année civile. Pour la première année, la durée de la mission couvre la période comprise entre la date d’effet de la convention et le 31 décembre de la même année, date d’échéance du contrat.

La mission est renouvelable chaque année par tacite reconduction, sauf dénonciation par lettre recommandée avec accusé de réception trois mois avant la date de clôture de l’année civile.

En cas de résiliation au cours d’un exercice comptable, et sauf faute grave imputable au professionnel comptable, le client devra verser au professionnel comptable les honoraires dus pour le travail déjà effectué, majorés d’une indemnité conventionnelle égale à 33 % des honoraires annuels convenus pour l’exercice en cours ou de la dernière année d’honoraires en cas de montant incertain.

Cette indemnité est destinée à compenser les travaux mis en œuvre par le professionnel comptable dans le cadre de sa mission annuelle.

(nb. Cette clause est facultative et le pourcentage librement fixé par le cabinet)

En cas de manquement important de l’entreprise à ses obligations, le professionnel comptable aura la faculté de suspendre sa mission en informant l’entreprise par tout moyen écrit ou de mettre fin à sa mission après envoi d’une lettre recommandée demeurée sans effet.
Lorsque la mission est suspendue, les délais de remise des travaux seront prolongés pour une durée égale à celle de la suspension pour autant que le professionnel comptable dispose de toutes les informations nécessaires à l’exécution des travaux à réaliser. Pendant la période de suspension, les obligations de l’entreprise demeurent applicables.


4- OBLIGATIONS DU PROFESSIONNEL COMPTABLE

Le professionnel comptable effectue la mission qui lui est confiée conformément aux dispositions du Code de déontologie des professionnels de l’expertise comptable et des normes générales du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-comptables. Il contracte, en raison de cette mission, une obligation de moyens.

Le professionnel comptable peut se faire assister par les collaborateurs de son choix. Le nom du collaborateur  chargé du dossier  est indiqué au client.

A l’achèvement de sa mission, le professionnel comptable restitue les documents que lui a confiés le client pour l’exécution de la mission.

Le professionnel comptable est tenu  à la fois :

- au secret professionnel dans les conditions prévues à l’article 226-13 du  Code pénal ;

- à une obligation de discrétion, distincte de l’obligation précédente, quant aux informations recueillies et à la diffusion des documents qu’il a établis. Ces derniers sont adressés au client, à l’exclusion de tout envoi à un tiers, sauf demande du client.


5- OBLIGATIONS DU CLIENT

Le client s’interdit tout acte portant atteinte à l’indépendance du professionnel comptable ou de ses collaborateurs.

Ceci s’applique particulièrement aux offres faites à des collaborateurs d’exécuter des missions pour leur propre compte ou de devenir salarié du client.

Le client s’engage :

􀂾 à mettre à la disposition du professionnel comptable, dans les délais convenus, l’ensemble des documents et informations nécessaires à l’exécution de la mission ;

􀂾 à réaliser les travaux lui incombant conformément aux dispositions prévues dans le tableau de répartition des obligations réciproques ;

􀂾 à respecter les procédures mises en place pour la réalisation de la mission ;

􀂾 à porter à la connaissance du professionnel comptable les faits nouveaux ou exceptionnels. Il lui signale également les engagements susceptibles d’affecter les résultats ou la situation patrimoniale de l’entreprise;

􀂾 à confirmer par écrit, si le professionnel comptable le lui demande, que les documents, renseignements et explications fournis sont complets ;

􀂾 à vérifier que les états et documents produits par le professionnel comptable sont conformes aux demandes exprimées et informations fournies par lui-même et d’informer sans retard le professionnel de tout manquement ou erreur.


Le client reste responsable de la bonne application de la législation et des règlements en vigueur ; le cabinet ne peut être considéré comme se substituant aux obligations du chef d’entreprise du fait de cette mission.

Conformément aux prescriptions légales, le client doit prendre toutes les mesures nécessaires pour conserver les pièces justificatives et, d’une façon générale, l’ensemble des documents produits par le cabinet pendant les délais de conservation requis par la loi ou le règlement.

Dans le cas d’une mission sociale et dès lors que le traitement de la paie est assuré sur le système informatique du client, ce dernier devra assurer la sauvegarde des données et traitements informatisés pour en garantir la conservation, l’inviolabilité et la lecture ultérieure.

D’une façon générale, le client  doit par ailleurs prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection de son système informatique.

6- HONORAIRES

Le professionnel comptable reçoit du client des honoraires librement convenus qui sont exclusifs de toute autre rémunération, même indirecte. Il est remboursé de ses frais de déplacement et débours.

Le non paiement des honoraires pourra, après rappel par lettre recommandée avec accusé de réception, peut entraîner la suspension des travaux ou mettre fin à la mission.

Des provisions sur honoraires peuvent être demandées périodiquement.

 Les conditions de règlement des honoraires sont les suivantes :




Les honoraires sont payés à leur date d’échéance ; en cas de paiement anticipé, aucun escompte n’est accordé ; en cas de retard de paiement, des pénalités de retard sont exigibles le jour suivant la date de règlement figurant sur la facture ; le taux d’intérêt de ces pénalités ne peut être inférieur à trois fois  le taux d’intérêt légal appliqué par la Banque centrale européenne à son opération de refinancement la plus récente majoré de 10 points de pourcentage. Les pénalités de retard sont exigibles sans qu’un rappel soit nécessaire[1]

Toute contestation d’une facture devra être faite dès réception et motivée ; ladite contestation ne pourra justifier le non-paiement des autres prestations non contestées y compris celles incluses dans la même facture.


Le non paiement des honoraires pourra, après rappel par lettre recommandée avec accusé de réception, entraîner la suspension des travaux ou mettre fin à la mission.

En cas de changement de modalités de facturation, une information préalable sera donnée au client.
En cas de rupture du contrat par l’une ou l’autre des parties, une assistance pour réaliser le transfert du dossier dans l’entreprise ou à un nouveau prestataire pourra être effectuée à la demande du client et sur la base d’un devis préalablement accepté.

En cas d’usage du droit de rétention, comme prévu à l’article 28 du code de déontologie, le Président du Conseil régional de l’Ordre des experts-comptables sera informé.



7- RESPONSABILITE CIVILE

En application de l’article 2254 modifié du Code civil, la  responsabilité civile du professionnel comptable peut être  mise en jeu dans une période contractuellement définie ; elle ne peut toutefois être réduite à moins d’un an ni étendue à plus de dix ans  à compter des événements ayant causé un préjudice à l’entreprise.[2]

Tout événement susceptible d’avoir des conséquences, notamment en matière de responsabilité, doit être porté sans délai par le client à la connaissance du professionnel comptable.

La responsabilité contractuelle du Cabinet d’expertise comptable …………. [de l’association de gestion et de comptabilité……………] à votre égard, pour toutes les conséquences dommageables d’une même mission, est limitée, expressément et d’un commun accord, à la somme maximale de 500.000 euros garantie par un contrat d’assurance responsabilité civile professionnelle.

Si le client [ou l’adhérent] souhaite bénéficier d’une garantie supérieure à ce montant, le Cabinet d’expertise comptable …………. [l’association de gestion et de comptabilité……………] est à sa disposition pour étudier les modalités de mise en place d’une couverture exceptionnelle plus élevée moyennant la prise en charge du supplément de la prime d’assurance.

Conformément à l’article 5 du décret du 22/01/1996 modifié, le client [ou l’adhérent] pourra, s’il le souhaite, obtenir communication du nom de l’assureur et du numéro de la police d’assurance de l’expert-comptable [ou de l’association de gestion et de comptabilité] auprès du conseil régional [ou de la commission nationale d’inscription instaurée par l’article 42 bis de l’Ordonnance de 1945].
La responsabilité du cabinet ne peut en aucun cas être engagée dans l’hypothèse où le préjudice subi par le client est une conséquence :


o d’une information erronée ou d’une faute ou négligence commise par le client ou ses salariés,

o du retard ou de la carence du client à fournir une information nécessaire au cabinet,

o des fautes commises par des tiers intervenant chez le client.

8- DIFFERENDS

Les litiges qui pourraient éventuellement survenir entre le professionnel comptable et son client [ou son adhérent] pourront être portés, avant toute action judiciaire, devant le Président du Conseil régional de l’Ordre compétent ou son représentant aux fins de conciliation.



9. DROIT APPLICABLE ET ATTRIBUTION DE COMPETENCE

Le Contrat sera régi et interprété selon le droit français.

Toute difficulté relative à l’interprétation ou l’exécution du présent contrat sera soumise, à défaut d'accord amiable, au Tribunal ......à qui les Parties attribuent expressément compétence, nonobstant pluralité de défendeurs ou appel en garantie, y compris pour les procédures d’urgence ou les procédures conservatoires.



10- ACCEPTATION DES CONDITIONS GENERALES D’INTERVENTION

Le client reconnaît avoir reçu, pris connaissance et accepté les présentes conditions générales d’intervention.


Fait à …………………… le ………………….,

En deux exemplaires originaux, dont un remis au client / adhérent.

Signatures

Professionnel comptable/Représentant légal                                                          Client / Adhérent



                                                 


[1] Article L 441-6 modifié du Code de commerce
[2] Il existe toutefois  une exception  prévue par l’article L137-1 du Code de la consommation qui dispose : « Par dérogation à l'article 2254 du code civil, les parties au contrat entre un professionnel et un consommateur ne peuvent, même d'un commun accord, ni modifier la durée de la prescription, ni ajouter aux causes de suspension ou d'interruption de celle-ci. »

AUDIT: EXEMPLE DE SUJET DE MEMOIRE

Mise en place d'une Politique de sécurité dans une entreprise cas de l’entreprise : xxx
Elaboration d'une cartographie des risques dans une entreprise bancaire
La gestion des risques bancaires
Les risques lies au développement d'une application
Maitrise des risques lies au réseau informatique
Les indicateurs de mesure des risques dans une PME
Le rôle de l'encadrement technique dans la maitrise des risques
Les avantages et inconvénients de l'intervention d'un Audit externe dans une entreprise
Les procédures d'exploitation lors des interventions de maintenance informatique
La promotion de la coopération internationale en matière de contrôle prudentiel.
Le renforcement de la sécurité et de la fiabilité du système financier,
Les accords de Bâle et la gestion des risques bancaires
La Cartographie des risques liés au cycle ventes-clients
Le risque opérationnel au sein des Banques-Quelle stratégie pour une meilleure maitrise
L'audit de la fonction approvisionnement
L'Afrique face à la mondialisation des échanges
Etude analytique de l'octroi du credit d'investissement - Cas de La Banque XXXX
Etude analytique de l'octroi du credit d'investissement - Cas de La Banque YYYY
Enjeux Bâle deux pour la gestion des risques bancaires
Diagnostic de la fonction commerciale d'une compagnie d'assurances
Contribution à l'amelioration de la procedure d'octroi et de suivi du credit dans une IMF- cas de l'Agence ZZZZ
Audit interne du processus de traitement de l'information comptable relative aux opérations d'achats
Outil de gestion du risque de credit

EXERCICE D'AUDIT: LES SYSTEME D'INFORMATION ET LE ROLE DE L'AUDITEUR

Le Système d'information et le rôle de l'Auditeur


I – La mesure du risque


Le risque se mesure en termes de conséquences et de probabilités.

q  Vrai
q  Faux

II – La notion de risque


Possibilité que se produise un évènement susceptible d'avoir un impact sur la réalisation des objectifs.

q  Vrai
q  Faux

III – Contrôle de deuxième niveau


Toute mesure prise par le management, le CA, afin d'améliorer la gestion des risques et d'accroître la probabilité que les buts et objectifs fixés soient atteints.

q  Vrai
q  Faux

IV –Rôle des Managers


Les managers planifient, organisent et dirigent la mise en œuvre de mesures suffisantes pour donner une assurance raisonnable que les buts et objectifs seront atteints.

q  Vrai
q  Faux

V – Evaluation d'un risque


Le risque est évalué par uniquement sa probabilité de survenance.

q  Vrai
q  Faux

VI Dispositifs de contrôles pour lutter contre les risques


Compléter le 3eme dispositif manquant parmi la liste ci-après et définir son rôle :
  1. Préventifs : Minimiser la probabilité de survenance du risque
  2. Correctifs  : Minimiser l'impact du risque
  3.      ?           :         ?

EXERCICE D'AUDIT INTERNE

AUDIT INTERNE

1.      Les sociétés d'assurance reçoivent des demandes d'hospitalisation en provenance directe des hôpitaux sous forme électronique; aucun papier n'est transmis de l'hôpital a la société d'assurance. Laquelle des procédures de contrôle suivantes seraient la plus efficace dans la détection de fraude dans un tel environnement ?
a-      l'utilisation d'un dispositif de tests intégrés pour évaluer le fonctionnement correct du traitement
b-      développement de programme de contrôle pour identifier les demandes inhabituelles ou un nombre inhabituel de demandes par classes démographiques pour analyse par le service traitant les demandes d'hospitalisation
c-       utilisation d'un logiciel généralisé d'audit pour rapprocher l'identifiant des demandeurs avec une liste maitre d'identifiants des détenteurs de police d'assurance actives
d-     Développement de contrôles pour analyser en batch toutes les demandes envoyées par un hôpital en particulier
2.      L'auditeur interne peut participer a la revue du processus de développement de systèmes a différents niveaux. La participation continue inclut tous les avantages suivants SAUF :
a-      Amélioration de la conception et de la spécification des contrôles
b-      Opportunité de faire part de suggestions significatives a l'équipe de conception
c-      Réduction de la nécessite de retravailler sur les contrôles a posteriori
d-     Réduction des dépenses d'audit interne
3.      L'objectif d'un cycle automatise de contrôle, base sur la préparation et la comparaison de totaux de contrôle avant et après le traitement, est d'atténuer le risque de :
a-      transactions manquantes ou incorrectes
b-      erreurs de transmission
c-      transactions perdues après une reprise
d-     enregistrement de transactions dans une mauvaise période comptable
4.      Au cours du développement d'un nouveau système informatique de traitement des commandes clients et des paiements, une phase de conception de haut niveau inclurait lequel des éléments suivants ?
a-      Impact du nouveau système sur l'inventaire actuel et sus la comptabilité générale
b-      Description de la structure des fichiers et des enregistrements lies aux commandes
c-      Choix de l'achat d'un système "clef en main" ou maintenance du système interne existant
d-     Nécessité d'obtenir l'approbation formelle des cadres supérieurs pour le nouveau système



5.      Une société d'électronique a décidé de mettre en œuvre un nouveau système a l'aide des techniques de développement rapides d'application. Lequel des éléments suivants seraient inclus dans le développement du nouveau système ?
a-      Report de la documentation du système après achèvement des modules définitifs
b-      Déresponsabilisation des équipes de développement quant a la gestion de projet
c-      Création du système module par module jusqu'à ce qu'il soit fini
d-     Utilisation de techniques de développement objet pour réduire l'utilisation du code existant
6.      Une société révise souvent ses processus de production. Les changements peuvent entrainer des modifications des traitements informatiques. L'assurance que les changements auront un impact minimal sur les traitements et constitueront un risque minimal pour l'entreprise est un objectif de :
a-      L'administration de Securite
b-      Le contrôle des changements
c-      Le dépistage des problèmes
d-     Les procédures d'escalade de problèmes
7.      Bien que l'approche par le "Cycle de vie" des développements de systèmes d'information (System Development Life Cycle) ait prouvé son utilité, un inconvénient principal de cette approche est que :
a-      il peut ne pas y avoir de lien entre la stratégie actuelle d'une organisation et les besoins du système
b-      on a tendance à accepter un prototype comme le produit final
c-      la gestion du processus de développement est difficile
d-     l'implication des utilisateurs dans le processus est difficile
8.      Du fait d'un délai d'attente de plus de 2 ans pour les demandes de développements informatiques, le département marketing d'une entreprise de téléphone a propose d'entreprendre son propre  développement de requêtes. Les programmes actuels ont accès à l'ordinateur central et aux bases de données relationnelles de la société. Depuis 1 an, a partir des résultats fournis par les programmes actuels, le département marketing fait des prédictions de moins en moins précises quant aux ventes. Le  département attribue cela a l'incapacité d'avoir accès aux données actuelles des clients, des ventes, des niveaux de service et des historiques du service après-vente.  Comme leurs prédictions sont imprécises, il y a des retards fréquents dans la production lorsque la demande des ventes a etes sous-estimée ce qui aboutit a ce que des clients se tournent vers d'autres sociétés. Lorsque la demande des ventes a été surestimée, il y a un excès de marchandises en stock lesquelles deviennent obsolètes.
Le Directeur de l'informatique a refuse la demande du département  marketing, prétextant que "permettre au service marketing d'écrire ses propres programmes pourraient affecter nos applications critiques au point de pénaliser la société" Cette déclaration reflète la croyance du directeur de l'informatique quant au fait que les employés du service marketing :
a-      Seraient incapables d'apprendre à écrire des requêtes et des programmes ayant accès aux bases de données  de l'ordinateur central
b-      Passeraient leur temps a programmer au détriment d'autres aspects de leurs activités
c-      Ecriraient des programmes inefficaces qui dégraderaient les performances du système
d-     Obtiendraient l'accès a des informations sensibles, qui pourraient être compromises ou utilisées improprement


9.      De nombreuses organisations ont développé des systèmes d'information d'aide à la décision (SIAD) lesquels font le lien entre les décisions du management et l'information disponible. Laquelle des affirmations suivantes décrit l'objectif d'un SIAD ?
a-      Automatiser le processus de résolution de problèmes du management
b-      Fournir un support interactif au cours du processus de résolution de problèmes
c-      Imposer une séquence prédéterminée d'analyse au cours du processus de résolution de problèmes
d-       Minimiser le jugement du management au cours du processus de résolution de problèmes
10.  Deux organisations de taille comparable, qui opèrent dans le même secteur géographique viennent de fusionner. Chaque compagnie dispose d'un service d'audit. La Compagnie B a fait d'importants investissements dans les nouvelles technologies et utilise des dispositifs EDI (échange de données électroniques) avec ses principaux fournisseurs. Le Comité d'audit a demandé aux services d'audit des deux compagnies d'identifier les zones de risques qui devront être analysées après la fusion. L'encadrement a également suggéré que les auditeurs étudient la compatibilité des deux (2)  systèmes informatiques et la politique des contrôles automatisés. Dans les éléments suivants, lequel serait le facteur de risque le moins susceptible d'altérer la compatibilité des systèmes informatiques ?
a-      Le nombre de programmeurs et d'analystes de chaque compagnie
b-      L'étendue des connexions EDI avec les fournisseurs
c-      La compatibilité des systèmes d'exploitation et des bases de données
d-     La taille des bases de données et le nombre de serveurs de données utilisés


jeudi 22 septembre 2011

AUDIT DE MANAGEMENT


Définition

L’audit de management peut être définie comme l’examen des politiques, des systèmes de gestion et des modes opératoires en vue d’apprécier :
  • L’efficacité
  • Et l’efficience des opérations

Contenu de l ’audit de management: les fonctions de gestion
Le système de planification;
Le système d’organisation;
Le système de direction;
Le système de contrôle.

Contenu de l’audit de management: la portée

Elle peut concerner l’ensemble de la structure Ou les fonctions de la structure. Il consiste en un Jugement sur :
L'efficacité des moyens alloués par la Direction ;
L'efficacité des moyens réellement mis en œuvre par les gestionnaires (si non conformes aux moyens prescrits) ;
Les procédures et modes opératoires appliqués ;
Les résultats obtenus par rapport aux objectifs fixés.
La cohérence des politiques

Mais un jugement motivé

L'auditeur soulève les problèmes, met en relief les failles, il trace les lignes d'actions correctives, aux gestionnaires de mettre en place et d’appliquer.
En effet la définition précise de la nouvelle organisation, des nouveaux circuits de documents relève des responsables de service ;

Et à formuler des Recommandations :

  • Pour améliorer les résultats ou l'utilisation des moyens ( procédures, matériels, personnel ).
  • Et à proposer un plan d’actions de mise en oeuvre.
  • Cette phase est essentielle, elle constitue la raison d'être de l'audit qui doit après la remise en cause proposer des lignes d'actions correctives..

Exemple d'un service comptable
  • Il s'agit d'une fonction chargée de recevoir des informations (comptables et non comptables), de les traiter et de sortir des informations comptables et non comptables : bilans, comptes d'exploitation, prix de revient, factures, déclarations fiscales, statistiques quantitatives etc..

  • Cette fonction doit atteindre certains objectifs et dispose d'un certain nombre de moyens

         Objectifs
  • Fiabilité des informations comptables
  • Signification des informations
  • Coût normal
  • Délais

Autres objectifs

- Maintien d'un bon climat humain       
- Qualité des services prestés aux autres fonctions de l'entreprise
         Moyens
Équipements, matériels ;
Hommes ;
Méthodes et procédures comptables et administratives, dont les méthodes et procédures de contrôle interne.
L'organisation et la mise en œuvre de ces moyens, sous la responsabilité du chef de service, compte tenu des missions, des contraintes et des directives fixées par l'échelon supérieur, permet d'atteindre, plus ou moins bien les objectifs.
Les différents types d'audit
bAUDIT DE REGULARITE
bFiabilité
bSécurité
bsignification ou Pertinence
bAUDIT D’EFFICACITE
bCoût
bDélais
bQualité du service
Approche
bPAR LES MOYENS
bPersonnel
bMatériels machines
bOrganisations et procédures (dont contrôle interne)
bPAR LES RESULTATS
b Factures,
b comptes, bilans,
b analyses statistiques,
b déclarations
CONCLUSION
on peut retenir dans le cadre de  notre exemple deux types d ’audit:
b un audit de régularité ( conformité aux principes et normes comptables )
b un audit d’efficacité ou audit des performances.
CONCLUSION
Chacun de ces deux audits peut être abordé selon deux approches complémentaires :
- Par les moyens : analyse et diagnostic du personnel (qualification, compétence…) du matériel (adéquation, fonctionnalité) des procédures (tout particulièrement du contrôle interne).
- Par les résultats : contrôle des chiffres, des documents, inventaires physiques…
La démarche d’audit de management
bÉlaboration de la stratégie d’audit
bLancement de l’audit
bAnalyse-diagnostic détaillée
bRecherche d’amélioration
bÉlaboration du plan d’action
Analyse-diagnostic détaillée: le système de planification
bLes outils de planification( natures, contenu, utilisation et portée effective)
bCohérences objectifs opérationnels/objectifs stratégiques
bFormalisation de la stratégie
bRéalité du suivi stratégique
bDernière mise à jour de la réflexion stratégique
bFiabilité des plans et budgets précédents
bArbitrages court/long terme
Analyse-diagnostic détaillée: le système d’organisation
bDegré de formalisation de la structure
bNombre de niveau hiérarchique
bNature et qualité des interfaces entre les entités
bCaractère formalisé des procédures
bCaractère formalisé/non-formalisé des postes de travail et des responsabilités(conflits doublons,tâches non couvertes  ou insuffisamment couvertes, absence d’évaluation de charge, risques de sous-productivité
bAptitude à gérer les priorités et gestion effective des priorités

Analyse-diagnostic détaillée: le système d’organisation(suite)
bRapidité de la prise de décision
bCollégialité réelle de la direction
bExistence d’organigramme de remplacement
bComposantes et qualité du système d’information
bStyle de gestion:
Mémo: présentation DG
Travail de la DG sur dossiers
Comités
Comités plus dossiers
Analyse-diagnostic détaillée: le système de direction
bLe style de management
bModalités de la communication interne( formelle/informelle, moyens consacrés et nature)
bQualité de la communication interne
bModalités d’intéressement du personnel
bTurn-over du personnel

Analyse-diagnostic détaillée: le système de direction(suite)
bLa formation du personnel
bLa rémunération
bL’esprit d’équipe
bQualité du dialogue état major encadrement
bRôle et qualité de l’encadrement
Analyse-diagnostic détaillée: le système de contrôle
bExistence et contenu d’un instrument de gestion par objectifs
bPositionnement du contrôle de gestion
bCompétence de l’équipe (connaissance de l’organisation, maîtrise de la fonction)
bLiaison/planification/contrôle de gestion
bLiaison entre contrôle de gestion/plans/programmes
bFormation des opérationnels aux outils
bQualité du suivi (prise de décision, suivi, vérification des résultats)

Analyse-diagnostic détaillée: le système de contrôle(suite)
bExistence d’une gestion prévisionnelle collective
Effectifs et postes de travail
Évolution du contenu des postes
Pyramide des âges
Mobilité interne
Révision des classifications
Adaptation des conditions de travail
Analyse-diagnostic détaillée: le système de contrôle(suite)
bExistence d’une gestion prévisionnelle individuelle
Motivation
Itinéraires qualifiants
Valorisation des potentiels
Projets personnels
Valorisation des acquis
La notion de risques
bTous les actifs , toutes les activités d ’une entreprise ou d ’une organisation sont soumis a risques donc susceptibles d ’audit
risques relatifs au patrimoine
risques relatifs a la qualité de l ’information
risques relatifs à l’efficacité des opérations
Notion de risques
Niveaux de risque
Nature de risque
Niveaux de risque
bRisques potentiels qui sont théoriquement susceptibles de se produire si aucun contrôle n’est exercé pour les      empêcher ou les détecter et corriger les  erreurs qui pourraient en résulter. Ces risques   sont communs à toutes les entreprises

Niveaux de risque
Les risques possibles : ce sont les risques potentiels contre lesquels une entreprise ou une organisation, donnée ne s’est pas dotée de moyens pour les limiter ou les détecter et les corriger              
Niveaux de risque Risques potentiels
bIls sont identifiés à partir des guides professionnels et de l’expérience de l’auditeur

Niveaux de risque risques possibles
bIls sont identifiés à toutes les étapes de la mission par les diligences mise en œuvre par l’auditeur
Nature de risque
bRisques généraux liés à l’entreprise
bRisques liés à la nature des opérations traitées
bRisques liés à la conception et au fonctionnement des systèmes
bRisques de non détection liés à l’audit
Nature de risque: Risques généraux liés à l’entreprise
bRisques économiques
bRisques liés a l ’organisation générale
bRisques liés a l ’attitude de la direction
bRisques liés a l ’organisation comptable
Nature de risque: Risques liés à la nature des opérations traitées
brisques lies au dispositif de traitement :
des opérations répétitives
des opérations ponctuelles
des opérations exceptionnelles
Nature de risque: Risques liés à la conception et au fonctionnement

bDISPOSITIF DE PREVENTION

bDISPOSITIF DE DETECTION
DEFINITION D ’UNE STRATEGIE D ’AUDIT: APPROCHE
bRecueil des documents de base
bEntretien avec les responsables
bRédaction de la note d ’orientation
bConstitution de l équipe d ’intervention
bDiscussion avec l ’audit interne, le directeur général et ou les responsables opérationnels
DEFINITION D’ UNE STRATEGIE D ’AUDIT: RESULTATS
bStratégie d ’audit formalisée
bPlan de travail élaboré
bÉquipe d ’intervention constituée
APPRECIATION DU CONTRÔLE INTERNE

bAppréciation de la maîtrise des opérations
bAppréciation de la maîtrise des comptes
APPRECIATION DE LA MAITRISE DES OPRATIONS
bCritères
gestion rationnelle des moyens, conforme aux politiques et procédures de la direction
protection de l’intégrité des biens et des ressources
protection contre les erreurs
APPRECIATION DE LA MAITRISE DES COMPTES
bCritères
Les opérations sont réelles
Elles concernent l ’entreprise
Elles sont comptabilisées pour le bon montant
Elles sont comptabilisées dans le bon compte
Elles sont comptabilisées dans la bonne période
Elles sont comptabilisées sans oubli
…...ni double emploi

POINTS A CONSIDERER PAR L ’AUDITEUR
bLa qualité des supports
bLa possibilité de vérifier a posteriori la réalisation d ’un contrôle
bL’existence d ’un contrôle extra comptable (contrôle   budgétaire, statistiques)
bLes contrôles de prévention
bLes contrôles de détection
bPour chacun de ces contrôles les mesures prises en cas d ’anomalies
POINTS A CONSIDERER: CONDITIONS D ’ EFFICACITE
bMaîtrise des opérations
Point de départ de l ’étude: la prise de décision
A un impact sur les risques et leur couverture
Ouvre à l ’auditeur un champ de préconisation proche des préoccupations des audités
bMaîtrise des comptes
Point de départ: la mise en œuvre de la décision
a un impact sur la fiabilité des enregistrements
PRISE EN COMPTE DE L ’ENVIRONNEMENT DE CONTRÔLE
bAttitude de la direction
bQualité de la gestion
bSéparation des fonctions
ATTITUDE DE LA DIRECTION
bQualité du personnel de direction
bContrôle réciproque des taches ou hiérarchique
bContrôle budgétaire, contrôle de gestion
bÉthique de la direction
bIntérêt porté  à l ’information chiffrées
bPression de l ’ environnement
bAttitude générale face aux difficultés
QUALITE DE LA GESTION
bComposantes
qualité des hommes
qualité des systèmes de gestion
qualité de la gestion des hommes
bAppréciation
partie amont des procédures
résultats de gestion
comptes rendus des comités de direction
SEPARATION DES FONCTIONS
Idées de base
bTout individu peut commettre des erreurs ou être soumis à des tentations d ’indélicatesse
bLe contrôle réciproque des tâches permet de déceler ces erreurs et dissuade les fraudeurs potentiels
bLe contrôle réciproque des tâches ne peut exister sans une séparation adéquate des fonctions.
SEPARATION DES FONCTIONS
Intérêt pour l ’auditeur
bDeux tâches sont déclarées incompatibles quand le fait qu ’elles soient exercées par une même personne entraîne les conséquences suivantes:
suppression de la possibilité d ’opérer un contrôle ( considéré comme essentiel ) sur des bases contradictoires ( = non découverte d ’une erreur)
possibilité de dissimulation d ’une erreur ou d ’une malversation
SEPARATION DES FONCTIONS
Intérêt pour l ’auditeur
bL ’inconvénient pratique d ’un cumul de fonction réside dans l ’apparition d ’un risque pesant:
sur la qualité de l ’information
sur la sécurité des opérations
ou sur les biens composant le patrimoine de l ’organisation
SEPARATION DES FONCTIONS
Intérêt pour l ’auditeur
bLa recherche de la séparation des fonctions s ’applique aux points forts de la procédure afin de vérifier qu ’une séparation inadéquate des fonctions ne vient pas s ’opposer aux conséquences positives des points forts relevés.
SEPARATION DES FONCTIONS
Problématique pour l ’auditeur
bToute personne qui accède aux biens de la société peut les détourner;
comment empêcher le caissier de partir avec la caisse?
En le fouillant tous les soirs?
Le problème est de pouvoir découvrir rapidement le vol
SEPARATION DES FONCTIONS
Problématique pour l ’auditeur
bToute personne qui est en contact professionnel avec des tiers (fournisseurs , clients) peut agir contre les intérêts de la société;
bLe problème est de découvrir ces actions hostiles rapidement
SEPARATION DES FONCTIONS
Problématique pour l ’auditeur
bToute séparation de fonction peut être mise en échec par une collusion interne: il n ’existe pas de solution parfaitement étanche à la fraude.
bLe but est de rendre les fraudes très complexes à réaliser du fait de la nécessité de l’accord d ’un grand nombre de personnes
SEPARATION DES FONCTIONS
Problématique pour l ’auditeur
bLe but principal de l ’audit n ’est pas de découvrir les fraudes qui si elles sont parfaitement réalisées sont pratiquement indécelables ( accord de tout le personnel, à tous les échelons, accord de tous les tiers)
bLa découverte des fraudes suppose la mise en œuvre de diligences spécifiques qui ne font pas partie de la démarche habituelle de l ’auditeur: on y a recours que si des symptômes de fraude ont été découverts.
Impact de l ’environnement de contrôle sur les points forts: Impact négatif
bDéfinition et ou compréhension insuffisante de la procédure
bCompétence insuffisante du personnel
bCumul de fonctions 
Impact de l ’environnement de contrôle sur les points faibles
impact positif
bContrôles hiérarchiques
bcertains Contrôles budgétaires
TESTS DE PERMANENCE
bobjectifs
obtenir une preuve d ’audit
identifier les mauvaises applications
bDémarche
examen des traces laissées par les contrôles
refaire les contrôles
observer la réalisation des contrôles.
Objectifs généraux du contrôle interne (cycle achats-fournisseurs)
b tous les achats sont saisis et enregistrés (exhaustivité).
b toutes les factures enregistrées correspondent à des achats réels effectués dans l'intérêt de l'entreprise (réalité).
b tous les achats enregistrés sont correctement évalués.
b tous les achats ainsi que les produits et charges connexes sont enregistrés dans la bonne période.
b tous les achats ainsi que les produits et charges connexes sont correctement imputés, totalisés et centralisés.
b tous les paiements sont autorisés et correctement enregistrés.
Objectifs généraux du contrôle interne (cycle paie-personnel)
btoutes les charges relatives au personnel sont enregistrées (exhaustivité),
b toutes les charges relatives au personnel sont réelles, concernent l'entreprise et sont nécessaires à son exploitation (réalité),
b les charges relatives au personnel sont correctement imputées, totalisées, centralisées,
b les charges relatives au personnel sont enregistrées dans la bonne période.
Objectifs généraux du contrôle interne (cycle immobilisations)

b toutes les immobilisations ainsi que les charges et produits annexes sont enregistrés (exhaustivité).
b toutes les immobilisations ainsi que les charges et produits correspondants sont réels, appartiennent à l'entreprise et
b sont correctement protégés.
b toutes les immobilisations, ainsi que les charges et produits correspondants sont correctement évalués.

Objectifs généraux du contrôle interne (cycle trésorerie)
b les paiements sont faits à des fins autorisées et par un nombre limité de personnes (maîtrise des paiements),
b les encaissements font l'objet d'un suivi (maîtrise des encaissements),
b les opérations de trésorerie sont correctement enregistrées,
b les actifs liquides sont correctement protégés,
b la gestion de la trésorerie est optimisée sans faire courir de risques indus à l'entreprise.
Le rapport: objectifs
bValoriser le côté positif, utile et novateur de l ’audit en tant que facteur de progrès
bdévelopper la dimension communication et le côté dynamique ou dynamisant des écrits de l ’auditeur :
écrire pour être lu
écrire pour faire agir

Valoriser le côté positif, utile et novateur de l ’audit en tant que facteur de progrès
bL ’auditeur est amené à détecter, lors de ses interventions:
des problèmes non résolus
des situations inefficaces
des dispositions légales non respectées
des opportunités non exploitées
bqui peuvent constituer des services attendus ou appréciés par les audités.

Développer la dimension communication : qualité de l ’écrit.
bLe plan
bLa présence d ’une synthèse
bLes titres
bLe contenu de chaque partie
bLe mode de prise en compte des réactions des audités
bSuivi des recommandations
Qualité de l ’écrit
 La présence d ’une synthèse.
bFaciliter la compréhension dynamique du rapport
baller plus loin que les faits pour faciliter leur interprétation
bFaciliter la compréhension des causes profondes
Qualité de l ’écrit
Contenu de chaque partie
bDescription des faits ou les constats
bLes conséquences pratiques de l ’anomalie que l ’on souhaite corriger ou les implications
bL ’origine  de l ’anomalie
bLes suggestions d ’amélioration que l ’on propose ou les recommandations
Qualité de l ’écrit
Les titres
bLes titres style « domaine »
bLes titres formulant une opinion
bLes titres contenant une recommandation
bLes titres présentant le sujet et l ’éclairage qui lui sera donné
Qualité de l ’écrit
 Les titres style « domaine »
bProcédures d ’achat
bSéparation des exercices
bmatériel et outillage
Qualité de l ’écrit
 Les titres formulant une opinion
bL ’application de la procédure d ’achat comporte des lacunes
bLa séparation des exercices est mal maîtrisée
bLa comptabilisation des dépenses d ’entretien ne respecte pas les règles en vigueur
Qualité de l ’écrit
 Les titres contenant une recommandation
bAmélioration de la fiabilité de la procédure d ’achat
bCréation d ’une commission chargée de définir de nouvelles règles de prise en compte de la séparation des exercices
bMise à jour des règles de comptabilisation des dépenses d ’entretien
Qualité de l ’écrit
 Les titres présentant le sujet et son éclairage
bFiabilité de la procédure d ’achat
bDéfinition des règles de prise en compte de la séparation des exercices
bDistinction entre investissement et entretien- réparation du matériel et outillage

 Qualité de l ’écrit
Prise en compte des réactions des audités
bDiscussion technique des conclusions avec les audités
bPrésentation et discussion du projet de rapport avec toutes les personnes concernées
bSe faire écho des réactions des interlocuteurs en
modifiant le rapport sur le fond et sur la forme si convaincu de la pertinence des observations
citer les interlocuteurs « les services concernés font valoir que……. »
incorporer leurs observations dans le rapport sous la rubrique « commentaires des services concernés »    
Suivi des recommandations
bFaire régulièrement le point sur la mise en œuvre effective des recommandations
plan d ’action de mise en œuvre
rapport d ’exécution du plan d ’action
questionnaire de mise en œuvre
Typologie des outils et techniques
bOutils et techniques de compréhension
bOutils et techniques d ’approche d ’audit
bOutils et techniques d ’appréciation de la production de l ’information et des comptes
bOutils et techniques de contrôle des opérations comptabilisées
bOutils spécifiques à l’audit de management
Typologie des outils
 Outils et techniques de compréhension
bLes entretiens, le Q.P.C.
bL ’observation physique
bLa revue analytique préliminaire
bL ’évaluation des risques inhérents
bL ’évaluation de l ’environnement de contrôle
bLa note d ’orientation et choix des techniques d ’audit
Typologie des outils
 Outils et techniques d ’approche d ’audit
bL ’analyse du risque d ’audit
bL ’étude des procédures de CI
bLa prise en compte du seuil de signification
bLes sondages sur les comptes

Typologie des outils
Outils et techniques d ’appréciation de la production de l ’information et des comptes
bL ’examen analytique
bL ’examen et l ’évaluation du CI, les Q.C.I.
bLes tests de validation ( sondages sur les procédures)
Typologie des outils
 Outils et techniques de contrôle des opérations comptabilisées
bL ’examen des PJ
bLa confirmation directe
bLa revue analytique détaillée
bL ’observation physique
bLa revue analytique finale
bLes guides de contrôle
Outils et Techniques spécifiques à l’audit de management

bAnalyse d’un service
bAnalyse d’un poste de travail
bAnalyse du schéma de procédure
bAnalyse d’un système d’information
bAnalyse d’une application
ANALYSE D’UN SERVICE
bObjectif :
b Identifier pour un service donné :
-sa (ses) mission (s),  c’est-à-dire le rôle qu’il joue dans le fonctionnement global de l’organisation,
-ses activités, c’est-à-dire les opérations concrètes qu’il réalise à l’aide des moyens disponibles pour assurer sa (ses) mission (s),
-ses moyens : ressources humaines, moyens matériels…

ANALYSE D’UN SERVICE
 Principes et démarche
bLe service est décrit à l’aide de divers tableaux qui sont, soit remplis par l’équipe d’audit à l’occasion d’entretiens, soit remplis par le responsable du service.
ANALYSE D’UN SERVICE
Principes et démarche
bl’organigramme détaillé du service
bles caractéristiques générales du service  .     
                    - effectifs,
      - moyens de bureau…
-les agents du service
. nom,
. grade,
. ancienneté dans l’emploi,
. polyvalence…
ANALYSE D’UN SERVICE
Principes et démarche 
-les fonctions du service :
liste,
description de chaque fonction
-les principaux indicateurs d’activité du service :
principaux projets et valeurs,
pointes (saisonnalité…).

ANALYSE D’UN SERVICE
Principes et démarche 
-les principales informations nécessaires et les procédures intéressant le service :
procédures,
types d’information et supports (fichier des    clients…).
fréquences de consultation et mise à jour,
la répartition de la charge par poste :
la contribution du poste à une activité donnée






ANALYSE D’UN POSTE DE TRAVAIL
bObjectif :

Vérifier que le poste examiné fournit à un coût minimum des prestations de qualité dans des délais acceptables
ANALYSE D’UN POSTE DE TRAVAIL
Principes et démarche 
bL’analyse des fiches poste permet de mettre en évidence des anomalies telles que :
-productivité absolue, comparée entre postes,
-variations d’activité (ex : saisonnalité) non optimisées,
-sur/sous-qualification,
-trop faible/fort turn-over dans le poste,
-parcellisation des travaux,
-non-automatisation de tâches…
ANALYSE DU SCHEMA DE PROCEDURE
bObjectif :
    Le schéma de procédure permet de représenter la succession des opérations nécessaires à l’exécution d’un traitement administratif et d’en analyser la pertinence et le fonctionnement.
ANALYSE DU SCHEMA DE PROCEDURE
Principes et démarche 
bL’élaboration du schéma de procédure consiste à :
-identifier toutes les “entrée” et “sorties”, intermédiaires et finales : documents, fichiers… ;
-décomposer le traitement en opérations élémentaires, manuelles ou informatiques ;
-identifier les conditions qui déterminent la nature des opérations, soit par exemple : si le client est douteux, alors il faut soumettre la satisfaction de sa commande à l’accord préalable du responsable ;

ANALYSE DU SCHEMA DE PROCEDURE
Principes et démarche 
- Identifier les itérations,
- Représenter le diagramme de procédure ; Ce diagramme est construit à l’aide de symboles et selon certaines règles
ANALYSE DU SCHEMA DE PROCEDURE
Principes et démarche
bLe schéma fait ensuite l’objet d’une analyse diagnostique qui révèle fréquemment :
-des tâches redondantes, telles que des contrôles ;
-des tâches non automatisées ;
-des délais d’exécution trop longs ;
-un nombre trop important d’intervenants…
ANALYSE D’UN SYSTEME D’INFORMATION
bObjectif :
L’analyse d’un système d’information a pour objet de faire la synthèse des caractéristiques de ce système et d’évaluer sa contribution (et son défaut de contribution) à la performance de l’entreprise.

ANALYSE D’UN SYSTEME D’INFORMATION
 Principes et démarche
 
-Synthèse du schéma fonctionnel d’ensemble du système d’information mettant en évidence :
éles fonctions automatisées/manuelles
é les cycles des traitements,
é les fonctions critiques,
éles principaux fichiers et bases de données,
é les relations services utilisateur/fichiers/traitements,
é les principaux  volumes (transaction, données…),
é l’âge des différentes application… ;
ANALYSE D’UN SYSTEME D’INFORMATION
-Synthèse de l’architecture technique du système :
wmatériels,
w logiciels de base ,
w télécommunications…

Analyse d’un système d’information
Principes et démarche 
bÉvaluation du système selon les critères suivants:
-degré d’automatisation du système d’information ;
-disponibilité des fonctions essentielles compte tenu de la stratégie de l’entreprise et du degrés de satisfaction des utilisateurs ;
-intégration et cohérence : sémantique, redondance… ;
-performances : ergonomie, rapidité, complétude, sécurité ;
-aspects économique : coûts de fonctionnement et de maintenance…
-cohérence et qualité technique ;
-gestion prévisionnelle du système existence d’un schéma directeur informatique, de projets d’amélioration…
Analyse d’une application
bObjectif :
bIdentifier les caractéristiques fonctionnelles et techniques
bS’assurer qu’elle correspond aux besoins des utilisateurs et contribue au bon fonctionnement de l’entreprise
ANALYSE D’UNE APPLICATION Principes et démarche 
bLes défauts d’une application résultent fréquemment de son vieillissement .  Parfois même, la qualité de l’analyse et des choix techniques initiaux est contestable. Ces défauts ont pour conséquences habituelles :
- Manque de fiabilité
- Défaut d’intégration ;
- Obsolescence fonctionnelle : l’application ne correspond plus aux besoins des utilisateurs qui ont évolué depuis sa conception ;
- Obsolescence technique : les maintenances successives altèrent sa capacité  d’évoluer, de nouvelles technologies permettraient un accroissement notable du niveau de service…