jeudi 9 juin 2011

Le bonheur

La finalité de toute vie est d'atteindre l'état de bonheur (Doc SENE).
J’avance que le bonheur ne vient que de la confrontation entre deux éléments vivants et de sang chaud : entre humains, et entre l’humain et l’animal. Il est donc exclu toute origine d’éléments non animés.

Qu’attend-on par bonheur.
Je le considère comme un sentiment de réconciliation avec soi, un moment où on devient vraiment naturel, où on redevient enfant et ne subissant plus aucune influence de la société.

Je vous garantis que ce moment ne peux provenir que des relations humaines. La suite logique de mon raisonnement est qu’actuellement personne ne vit de bonheur car chacun se cache dernière un automate (téléphone, Iphone, ordinateur,…).

Ce n’est pas surprenant de voir des personnes âgées aigries car ils ont raté le train de la vie. Ils n’ont pas vécu.
Sénèque a dit : "Ce n'est donc pas à ses rides et à ses cheveux blancs, qu'il faut croire qu'un homme a longtemps vécu : il n'a pas longtemps vécu, il est longtemps resté sur la terre". Alors, chers lecteurs, vivons et ne restons pas que sur la terre car nous ignorons le moment de notre départ.

J’aurai véritablement aimé vivre à côté de ma grand-mère à l’instant présent pour lui témoigner tout mon amour et toute ma gratitude. Mais voilà, je me cache derrière mon travail pour justifier mon indisponibilité alors qu’en vérité, je manque de courage et de volonté.

Seul le bonheur est la voie, quand on a le bonheur, on redevient enfant et comme l’enfant ne craint rien, la personne qui vit le bonheur devient un Homme. Elle ne craint pas de bavarder avec l’inconnu qui qu’il soit, elle ne redoute pas de blaguer et de partager son bonheur avec un inconnu.

Vous me demanderez certainement pourquoi je ne parle pas de Dieu ? Je vous rétorquerais de bien réfléchir sur mes propos. Je parle de l’Homme. Et dans chaque Homme, il y a une partie de Dieu. Donc le chemin le plus court pour aller vers Dieu, c’est soi.
Reprenons possession de nous-mêmes. Ne laissons plus les autres le faire à notre place. J’entends par les autres, tout le monde sauf l’atome humain (cf. texte Humain et Atome Humain).
Ne nous laissons plus gouverner par notre physiologie mais par ce qui est plus fondamental en nous, à savoir notre Atome Humain. Notre physiologie est totalement influencée par notre environnement, par la société. On veut manger, s’habiller, boire à l’instar de ce qui se fait autour de nous.

Je remettrai en cause à travers ces textes beaucoup de principes fondamentaux longtemps enseignés de générations en générations. Du moins c’est ce que vous penserez. Mais en vérité, tout est lié. La seule différence réside au niveau de l’ordre. Les principes nous sont enseignés sans que le but ultime de la vie de la personne ne soit déterminé. A partir de là, la personne peut s’enorgueillir d’avoir accompli la mission de sa vie et ressent en même temps un vide, un manque. La réponse c’est qu’elle s’est trompée de mission. Elle n’a pas accompli la mission qui constituait l’essence de sa vie. Elle a accompli une mission qui a été déterminée par une ou plusieurs autres personnes.

Je révère mon père et j’aime ma mère car tous les deux m’ont porté au monde et m’ont donné ce qui m’était nécessaire pour accomplir la mission qui donnerait du sens à ma vie. Je suis à sa quête et vit l’espoir de la trouver.

Ne pensez surtout pas que cette mission se trouve à un clic des doigts. Non, nul ne peut déterminer quand et comment elle se trouve. Tout ce que je puis vous dire c’est qu’elle se trouve avant la mort. Maintenant reste à savoir si vous aurez le courage de la réaliser une fois que vous l’aurait trouvée.

Je reviendrais sur le sujet, d’ici peu. Je vous invite à réfléchir sur votre mission sur terre en se détachant de toute influence externe et à se fier à son Atome Humain.
A vos neurones.
DOCSENE

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